La vaccination contre la rougeole sauve environ 1 million d’enfants tous les ans. Cela dit, cette maladie fait de nombreuses victimes. Selon l’OMS, 800 000 jeunes enfants et nourrissons ont succombé chaque année. En France, cette maladie existe encore. Alors, qui doit être vacciné contre le ROR ou Rougeole, oreillons, rubéole ? Quand le faire ? Quels sont les risques de cette pathologie ? Faisons le tour d’horizon du vaccin contre la rougeole.
Un vaccin contre le ROR : pour qui ?
Adultes, ados ou nourrissons, la rougeole atteint principalement les personnes ayant des complications fréquentes comme les pneumopathies graves et les problèmes neurologiques. Même si l’épidémie a connu une décroissance considérable en 2012, le virus circule toujours. Ainsi, la stratégie vaccinale a été mise en place. En France, le vaccin était commercialisé depuis 1966. Il a été établi dans le calendrier vaccinal pour les nourrissons de 12 à 15 mois, associé aux vaccins contre la rubéole en 1983. Après 3 ans, la vaccination contre les oreillons était également introduite, ce qui a formé le vaccin contre le ROR.
Programme de vaccination pour les nourrissons
Les petits de 18 mois devraient recevoir 2 doses de ce vaccin trivalent. L’immunité reçue après la première vaccination est de longue durée. Cela dit, la seconde vaccination n’est pas un rappel. C’est un rattrapage pour les enfants qui n’ont pas séroconverti pendant la première vaccination, pour un ou des antigènes. Depuis 2018, le ROR est indispensable à 12 mois. Puis, la seconde dose est administrée entre 16 et 18 mois. Celle-ci peut être reçue plus tôt en respectant un mois d’intervalle entre les deux vaccins. Si elle ne peut pas être effectuée lors de la 2e année, il est possible de le faire plus tard.
Quels sont les risques de la rougeole ?
Les complications sont rares et quelques fois, cela peut être très grave. Cela dit, la rougeole est connue à tort comme une maladie bénigne. Cependant, elle peut se compliquer et s’avérer dramatique. Les complications concernent notamment les otites, les encéphalites, les staphylococcies pulmonaires, les laryngites, la pneumopathie, etc. Certaines se manifestent seulement quelques années plus tard après l’apparition des symptômes de la rougeole. Heureusement, la complication mortelle est très rare. A noter que la plupart des maladies infantiles se compliquent énormément alors que l’infection peut être tardive.